Histoire des supports d'enregistrement sonore

Enregistrement d'un chef de premières Nations sur un phonographe à cylindre en 1916 par Frances Densmore.

L'histoire des supports d'enregistrement sonore débute en 1857 avec un appareil qui, s'il est capable d'enregistrer une onde sonore complète sous la forme d'un tracé et non plus de simples vibrations, n'en permet pas la restitution : le Phonautographe du Français Édouard-Léon Scott de Martinville[1],[2] — il faut attendre 2008 pour que des chercheurs parviennent à obtenir des fichiers audibles à partir de numérisations de tracés datant de 1860[3].

La restitution arrive vingt ans plus tard, en 1877, avec deux inventions quasi simultanées : le paléophone de Charles Cros, et le phonographe de Thomas Edison. Le matériel d'enregistrement et de restitution a depuis lors constamment évolué jusqu'à un traitement de plus en plus souvent entièrement numérique, de l'enregistrement à la restitution.

  1. Serge Benoit, Daniel Blouin, Jean-Yves Dupont et Gérard Emptoz, « Chronique d’une invention : le phonautographe d’Édouard-Léon Scott de Martinville (1817-1879) et les cercles parisiens de la science et de la technique », Documents pour l’histoire des techniques, no 17 « L'invention technique et les figures de l'inventeur (XVIIIe – XXe siècles) »,‎ , p. 69-89 (lire en ligne [PDF], consulté le )
  2. « Le phonautographe (1857) », sur inpi.fr (consulté le )
  3. (en) Ron Cowen, « Earliest known sound recordings revealed », ScienceNews,‎ (lire en ligne, consulté le ).

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